"Sud-Ouest : Comment sortir de cette impasse sanglante ? Revoter ?
A.C. Pas question ! La certification du vote s’est faite avec l’accord des parties. L’ONU a certifié le premier tour, il n’y a pas eu l’ombre d’une contestation. Le problème est simple : Gbagbo ne veut pas partir. Il aurait dit lui-même à des proches : « j’ai perdu mais je refuse que Ouattara me succède »." Imagine-ton le président Laurent Gbagbo, assis dans son fauteuil, au milieu de son salon, décochant soudain à un familier une telle sentence ?! Quel mépris des Ivoiriens il aura fallu à Ouattara pour prétendre les faire représenter à Paris par un tel zigoto. Quel paternalisme aussi il aura fallu à nos confrères de Sud-Ouest, pour accepter comme "réponse" de la part d'un "ambassadeur" des propos qui, plus que le bistrot, rappellent péniblement les cours de récréation.
S'il a vite trouvé le chemin des boîtes de nuit à Paris, déplorons qu'Ali Coulibaly n'ait pas encore trouvé celui qui mène jusqu'à la fabrique de visas acceptés par Abidjan pour les vols Air France !