PSG - Dortmund / Fabian Ruiz m'a fait regretter…
Fabian Ruiz m’a fait regretter Berchiche. Deux postes différents mais la même fâcheuse habitude : la passe monomaniaque. Le brave basque, défenseur dans une équipe résolument offensive, ne donnait le balle qu’à Neymar. Ce qui n’était pas si grave, au regard du génie du créateur brésilien et de sa fonction de meneur de jeu excentré. Qu’il y ait trois autres Parisiens mieux placés ou trois défenseurs adverses autour de Kyky, Ruiz ne sait la donner qu’à Mbappé. C’est son gars sûr. Son porteur d’eau attitré. Son passeur peu décisif.
Blague à part, TOUS les demis défensifs, relayeurs et offensifs de l’histoire du PSG (même Stambouli !) me sont plus chers que cette tête d’épingle à la démarche bizarre, aux pieds en dedans et aux jambes arquées comme un vrai joueur de foot. Le physique qu’impose le haut niveau, dit-on, n’est définitivement pas au rendez-vous. Au point qu’on se demande tous comment Ruiz a pu figurer dans le onze type du Napoli. Il est rincé, exténué comme Stroutman à Marseille. Ruiz a beau ne pas se mouiller beaucoup, De Bruyne en fin de match est moins rouge et en sueur que lui au bout de vingt minutes. Et même Mbappé aurait mis de la tête au moins une de ses deux occases à Dortmund. Ruiz ne tire jamais, sauf s’il y a une jambe adverse pour le contrer. Il ne veut pas marquer, il veut montrer au coach qu’il a pris sa chance. Il rate un nombre considérable de passes et contrôles basiques. Suit les joueurs qu’il devrait précéder. Ne va quasiment jamais au contact. Se contente de fantômer dans la bonne zone et de chercher Mbappé. Son sauveur se nomme Soler.
Tant que nous recruterons des joueurs inutiles, nous ne remporterons pas de Ligue des champions. C’est justice.
NB : pour finir, m’a fait regretter Ndour !
Grégory Protche
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