PSG - Dortmund / Beraldo m'a fait regretter…
Beraldo m’a fait regretter, dans un registre antipodal, l’inoubliable Gabriel Heinze. Son énergie bouillonnante, sa brutalité aérienne et sa grinta, cette façon de mordre les chevilles de celui qui porte le ballon, de tout contester, d’attirer l’attention de l’arbitre sur le chrono quand les Teutons lambinent (remarque valable pour Vitinha ou Marqui par rapport à Verratti).
Je confesse avoir un peu les yeux de Chimène pour ce Beraldo aux relances parfois fabuleuses, parce qu’en bon oldtimer sentimental je l’ai vu naître au Parc.
Je confesse aussi cependant qu’à l’annonce de la compo, ça ne m’a pas enjaillé des masses de le voir aligné en lieu et place d’un Danilo, certes assez angoissant depuis deux ou trois mois, mais qui a du répondant au corps à corps avec l’Allemand.
D’accord, Beraldo est un peu juste sur la tête victorieuse d’Hummels, mais, au risque de me répéter, si Averell sort…
Alors Beraldo, constipé, lent et sans génie comme ses coéquipiers, et bien trop souvent balle au pied dans notre camp, m’a fait regretter aussi le Marquinhos qui accompagnait Thiago. Ricardo aussi. Dans l’axe, on n’en sort pas, faut deux techniciens intelligents avec derrière un gardien solide qui les met en confiance et s’efforce d’être pour eux une solution. À défaut, un technicien et un Rudiger, un Ricardo, un Heinze.
Conclusion : on peut avec un grand gardien se permettre un David Luiz. Tant qu’on aura un goal qui ne sort pas sur les centres et les corners, il nous faudra deux centraux costauds et très forts de la tête.
Grégory Protche
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