Initialement paru sous le titre :
(Congo-Brazzaville) De l'art de confectionner un tam-tam
« Le tam-tam se joue sur la place publique à la portée des oreilles de tous, mais cependant et pour ceux qui savent, c'est dans la profondeur du secret de la forêt, à l'abri du premier venu, qu'on le confectionne... »
(Proverbe Kongo)
La politique congolaise est un lieu de divertissement pour notre classe politique actuelle. On y bombe son torse ; on y lance des slogans, des mots d'ordre kafkaïens qui profilent la mort des Peuples ; on y fait naître des cultes de la personnalité ; on y invective celui qui n'est pas du système ; on y insulte celui qui n'en sera jamais ; on y discrédite l'homme sincère et honnête ; on y fait naître et galoper les fausses rumeurs dont on se délecte par la confusion entraînée au sein de la population.
Étrange, bien étrange ...
La seule chose qu'on n'y fait pas, c'est d'accepter la nouvelle pensée pour fabriquer l'action salvatrice qui sortira le Peuple meurtri de cette désespérance devenue chronique et coutumière.
On ne le dira jamais assez, nos Peuples sont fracassés en un point que nous préférons occulter pour chanter les louanges d'un tel ou tel autre, chantre autoproclamé des introuvables unité nationale et indivisibilité du pays !
Ce que trouve de mieux cette classe politique, notre classe politique, est de se servir de ce Peuple pour entamer une guerre de succession dans laquelle chacun d'entre eux, attentiste, tient à se revendiquer comme celui qui aurait abattu l'éléphant déjà malade.
Ne s'eut-il agi que d'écarter M. Denis Sassou Nguesso ? Nombreux s'y seraient déjà osés et immanquablement, auraient réussi. Mais Il n'a jamais s'agit que d'écarter M. Denis Sassou Nguesso. Non. Le problème ce n'est plus lui, mais nous !
Nos hommes politiques aiment trop le pouvoir, le conserver ou s'en ré-approprier, et ne peuvent de ce fait, accepter de mourir pour la liberté du Peuple, l'Unification de la Nation... Et ça, M. Denis Sassou Nguesso, homme politique congolais depuis les années 60 à nos jours, le sait et en use aux dépends de tous, de l'Union des Peuples, de l'Unité de la Nation. Il rit de ses opposants fantoches dont il sait pertinemment qu'ils l'envient plus qu'ils n'aiment la Nation, l'Unité, les Peuples et leurs idéaux d'Union.
Qui est donc Modeste Boukadia ? Qui donc a peur de le voir Libre ?
Peuple congolais, ici, point besoin n'est d'élever un culte délirant à sa personnalité. Les faits seuls justifieront que ce questionnement vous soit continuel, sinon à finir par souscrire à ce cri exaspéré de Jacques Juilliard : "Il faudra encore beaucoup de crimes et de souffrances pour que l'on admette que le "vivre ensemble", cette expression inepte, indécente, derrière laquelle on camoufle l'apartheid des cultures, n'est qu'une blague, une blague sanglante." C'est un fait : bien de nos chemins, au Congo-Brazzaville et dans la sous-région, passent aujourd'hui par Modeste Boukadia.
Après que de nombreux émissaires, et non des moindres, présidents, ministres et autres l'y aient contraint et l'y contraignent encore, M. Denis Sassou Nguesso a cessé de se la poser, Il n'en est plus là...
Les deux documents ci-dessous en sont l'illustration : le premier dit le droit alors que le second dit l'embarras politique.
Ce Pourvoi en cassation introduit par M. Pierre Mabiala est à la mesure de leur désarroi, car on ne peut ainsi continuellement triturer le Droit sans en devenir risible, même aux yeux du profane que je suis !
Le President Modeste Boukadia n'ayant jamais été jugé, sinon par contumace, comment justifie-t-il, du haut de son ministère, ce Pourvoi en cassation ?! En Droit ? Que nenni ! Et pourquoi donc, que maintenant qu'ils l'ont "sous la main", le Parquet n'ouvre-t-il pas un procès en bonne et due forme contre M. Modeste Boukadia ? A la vérité préféreraient-ils ces fuites en avant ? Dans quel but ?
Sur ce même document, en objet il est écrit : AFFAIRE : M. P C/ MALONGA Alexandre et autres".
Doit-on rappeler à M. Pierre Mabiala, ministre de son état que M. MALONGA Alexandre avait déjà été acquitté le 9 Avril 2014 ? Et d'ailleurs, qui sont ces "autres" qui ne sont pas, là, cités ?
Ce Pourvoi en cassation le nom du Président Modeste BOUKADIA n'est pas notifié, alors que c'est de lui que Pierre Mabiala, ministre, a fait appel après avoir copieusement insulté et traité de fou incompétent, le Procureur Général qui n'avait fait que dire le Droit, rien que le Droit !
La violence n'est que la manifestation d'une "force-faible" Janckelevitch
M. Modeste Boukadia, President, dans ce chaos qui nous environne jusqu'à habiter chez certains, la Sérénité vous sied comme un Gant !
Nous,
Nous guettons
Nous jaugeons
Nous agissons
Théophile MBEMBA