Le directeur de publication Marwane "Nicolas Bedos" Ben Yahmed, ci-devant rejeton de l'africanophile bien connu BBY, à propos de la crise au Gabon, se fend (ICI) d'un édito donneur de leçons : Le Gabon pour les nuls.
L'époque se prête à la pédagogie, effectivement ; moins peut-être aux impostures et emplois réservés au nom du droit du sang.
Rassurez-vous immédiatement : no mea culpa. La honte, la culpabilité et le remords sont des variables d'ajustement dans la dynastie Ben Yahmed - à la tête de Jeune Afrique depuis bien plus longtemps que le plus vieux de tous les présidents africains.
Traduction : passant en revue le règne du Mollah Omar Bongo et les premiers pas au pouvoir de son Mollah'Son d'Ali, jamais l'impayable mais très achetable JA ne vous dira combien les Bongo ont rapporté (et coûté) au journal.
Combien de Unes, d'interviews ultra complaisantes, de papiers passe-plats ou cire-pompes, de secrets de bidets et de confidences de chiottes, de pages de pub pour infrastructures, de publireportages "économiques" aux données et chiffres parfois franchement comiques.
MBY, futé comme pas deux, a choisi, pour structurer son texte, de l'articuler en "entrées", façon dico. Et finit par nous produire le ravissant :
"P comme poncifs.
Les bons contre les méchants, l’opposant démocrate contre le dictateur sanguinaire : voilà ce qui, à de rares exceptions près, nous est seriné dans la presse, notamment française. Ce qui est sûr, c’est qu’une partie des Gabonais ne peut plus souffrir le règne des Bongo. Dans quelle proportion ? Difficile à dire, si ce n’est qu’elle est importante."
Marwane, la prochaine fois, ne t'oublie pas à la lettre "F comme faux-cul".
Je te cite (in extenso) :
"Ce qui est sûr, c'est qu'une partie des Gabonais ne peut plus souffrir le règne des Bongo. Dans quelle proportion ? Difficile à dire, si ce n'est qu'elle est importante."
LOL, LOL et RE LOL !
Texte : G.P.