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L’après Occident
Salut tout le monde ! Me revoilà sur la demande presque expresse de votre directator qui m’a encensé sans que j’aie rien demandé. Comme je ne suis pas né de la dernière pluie… Et puis en fait, j’avais très envie de vous parler non de vous mais de nous, les Blancs à l’odeur de cadavre frais, puisqu’il paraît que vous voulez nous « remplacer » par vagues d’immigration successives. C’est du moins la chanson qu’on entend de plus en plus chez nous en voyant nos frontières assaillies par des basanés de toutes provenances voulant se faire passer pour des réfugiés syriens.
4) L’Occident, un empire policier…
Bonjour. Si vous avez lu mon texte sur la fin de l’empire occidental, vous avez peut-être noté que j’annonçais un texte sur le flicage de masse dans cet empire. Après réflexion, il m’est apparu que cette affaire méritait un autre texte, pas quelques lignes dans l’exposé général sur la disparition d’un empire.
Ca aussi se passe sous vos yeux et vous en verrez l’apothéose de votre vivant. Car, face à son déclin, les dirigeants de cet empire ont, je vous l’ai dit, tenté d’appauvrir les peuples européens en espérant que les peuples en développement, en s’enrichissant, amènerait une sorte d’équilibre concurrentiel permettant à l’Occident d’enrayer son déclin. Et je vous ai expliqué que c’était impossible car les pays en voie d’émergence faisaient, eux, de l’industrie tandis que l’Occident s’abîmait dans le marketing : les salaires n’étaient pas l’unique cause du déséquilibre…
Fort bien, mais allez faire avaler à des nations entières leur appauvrissement quasi délibéré (et l’enrichissement fatal d’une toute petite partie de la population) sans que ça provoque des émeutes ! Les gouvernements ont donc commencé à être renvoyés les uns après les autres. L’establishment – entendez les multinationales et les banques - ont donc forcé les partis –l’Occident vis dans le bipartisme, grosso modo gauche contre droite - à adopter la même politique, tout bêtement en ralliant à leur cause les fameux « experts ». Des économistes notamment qui pondent les chiffres qu’il faut au moment qu’il faut. En France, une association de professeurs d’économie regroupant la plupart des économistes de banque ainsi qu’une institution prestigieuse, la Cour des Comptes. Aux Etat Unis, une université, celle de Chicago, sous la férule d’un professeur d’économie aimablement nobélisé pour sa trouvaille, Friedman, le père de l’économie dite de l’offre. Deux personnages à poigne, Thatcher en Angleterre et Reagan aux Etats Unis ont ensuite imposé la vision appelée « néolibérale », en fait ultra libérale à leurs pays respectifs. En Europe, ce sont les Allemands qui se sont chargés du boulot, d’abord avec un mec de gauche, Schröder, puis une femme de droite aidé d’un handicapé, le tandem Merkel (la gentille)/Schauble (le méchant). Les Français, idéologiquement décérébrés, ont suivi le petit doigt sur la couture du pantalon…
Ca a tenu une quinzaine d’années. Mais pas plus et, partout, on a vu des oppositions de plus en plus dures à cette tentative stupide (car vouée d’entrée à l’échec), écologiques en France et en Allemagne, Indignés un peu partout ailleurs, de Siriza aux Indignés de Wall Street en passant par Podemos. Tant que ça ne se ressentait pas dans les urnes, pas grave. Et notre Establishment s’est donc efforcé d’empêcher ces mouvements de gagner les élections : en quelques années seulement, les multinationales et les banques se sont emparées de l’ensemble – et je dis bien « l’ensemble » - des médias occidentaux : il n’y a plus aucun économiste non libéral qui puisse aujourd’hui s’exprimer en public. Les guerriers ont même réussi des percés spectaculaires dans ces moyens d’information et de formation des consciences. Le Pentagone par exemple a financé des tonnes de films jusqu’à faire oublier Rencontre du 3e type ou ET : désormais, c’est le soldat Ryan, Captain America et Star Wars qui dominent Hollywood. Et en France, vous connaissez bien sûr Dassault et Lagardère contrôlant à eux seuls les trois quarts de la presse quotidienne française. Pourquoi des guerriers ? Parce que ces gens n’ont pas oublié la 2e guerre mondiale et le boom économique consécutif aux « efforts de guerre », entendez aux commandes passées aux industries de l’armement, tant en Allemagne qu’en Angleterre et aux Etats Unis. Et puis ces industries disposent de beaucoup d’argent…
Mais ça n’a pas suffit non plus et le « populisme » comme les ultra libéraux appellent tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, a continué à croître. Et c’est là qu’est apparu le radicalisme islamique. Ca a commencé, souvenez-vous, par Al Qaida, une création qu’on sait aujourd’hui de la CIA, à l’origine pour combattre les Russes en Afghanistan. Al Qaida qui a « attaqué » les Etats Unis en piratant des avions et les faisant s’écraser à New York et sur le Pentagone. On sait aujourd’hui que l’Arabie Saoudite a été mêlée étroitement à cette attaque dont la spontanéité et la « pureté » ne sont donc plus évidentes. Quoi qu’il en soit, cet acte de terrorisme a permis aux dirigeants américains de promouvoir une législation terriblement policière. Imaginez qu’il suffit qu’un flic traite un suspect de terroriste pour que celui-ci échappe à la vigilance et à la protection de la justice ! D’autres mesures ont été prises, toute de plus en plus restrictive de libertés, jusqu’aux écoutes téléphoniques sans visa préalable d’un juge.
L’Europe a suivi et, curieusement, la France de Hollande, cet homme soi-disant de gauche qui s’est montré le plus liberticide des hommes politiques français depuis le maréchal Pétain ! Car lui ne s’est pas contenté de mesures policières : il a lancé un gigantesque flicage bancaire au niveau européen qui n’est pour l’instant stoppé que par le Parlement européen tout de même inquiet devant ces velléités liberticides. Mais sachez que les Suédois par exemple sont déjà passés à ce flicage économique et sont donnés en exemple (en excuse ?) par les apparatchiks du parti socialiste français.
Si bien que l’empire qui a prôné la démocratie comme valeur phare de sa civilisation, s’est en fait couché totalement dessus : que signifie le droit de vote quand le droit d’être informé et d’être éduqué est totalement entre les mains d’une idéologie liberticide ? Et que signifient des élections quand la véritable opposition n’a pas le droit à la parole ? Ne croyez pas que les dirigeants occidentaux s’arrêteront à ces premières mesures : malgré tout ce qu’ils ont pu faire pour obliger les populations à obéir, les « populistes » commencent à gagner les élections. Ce qui est insupportable pour des gens qui estiment que le monde ne peut être que mondialisé ou mourir. Leurs médias diabolisent donc à mort les partis « populistes » (souverainistes en fait) et cela marchera sans doute encore et cette année aux Etats Unis, et en 2017 en France et en Europe. Mais comme leur politique continuera à débecter les électeurs, les souverainistes finiront bien par l’emporter : déjà les électeurs britanniques pourraient sortir leur pays de l’Europe dès cette année. Et dans les 5 ou 10 ans maximum à venir, les souverainistes l’emporteront dans de grands pays tel la France. Et si la France succombe, alors c’en sera fini de l’Europe libérale et mondialiste. Donc de l’Occident libéral et mondialiste. Croyez-vous que les multinationales et les banques laisseront faire ? Je ne sais pas ce qui sortira de leurs nombreux « think tank » (groupes de réflexion) mais je gage qu’entre les annulations d’élections et le soudoiement des nouveaux dirigeants, voire les coups d’Etats, cet Occident policier ne se laissera pas détruire facilement…
Texte : Christian d'Alayer (cliquez pour accéder à son indispensable blog)