#CPI / Laurent Gbagbo remercie ceux qui se mobilisent pour lui (#CPI #AfricaForum #KonéKatinan)
En exil depuis avril 2011 au Ghana, qu'il rallia à pied depuis Abidjan en guerre, refusant "l'hospitalité" si coûteuse de la France et de l'ONU, préférant l'incertitude, la clandestinité et la précarité dans l'honneur, Justin Koné Katinan, fut ministre du Budget du dernier gouvernement ivoirien légitime, car élu et non installé par Nicolas Sarkozy. Celui que nomma Laurent Gbabo en décembre 2010.
Celui à qui la Côte d'Ivoire et ses centaines de milliers de fonctionnaires doivent d'avoir pu continuer de percevoir leurs salaires alors même que la France avait déclenché une asphyxie financière et économique sans précédent (qui achève de démontrer que les Etats d'Afrique francophone sont "fragilisés" monétairement par le franc CFA) en vue de faire flancher un président Gbagbo jamais lâché par aucun corps constitué ni aucune administration.
A peine arrivé au Ghana, Justin Koné Katinan fut désigné par le président Gbagbo, incarcéré, comme Porte-parole.
Aussitôt, il se rendit dans diverses capitales africaines, afin d'y plaider la cause ivoirienne. Le régime Ouattara le comprit si bien qu'il alla jusqu'à commaditer des commettre des actes inacceptables, au Ghana même, à son retour d'Afrique du Sud, en vue de faire taire Koné Katinan le porte-parole de Gbagbo, et, surtout, de l'empêcher de voyager et mener à bien sa mission diplomatico-politique.
Pour autant, Justin Koné Katinan, bien que bloqué de fait à Accra, n'en continue pas moins d'écrire, d'interpeller et de répondre aux interviews. De porter la parole de celui à qui la Côte d'Ivoire doit le multipartisme et la démocratie.
Entretien réalisé par le professeur et journaliste Michel Galy, à Accra, en janvier 2016.
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