Celui qui faillit préférer la soutane au treillis et aux armes françaises...
Le "p'tit gros", comme l'appellent affectueusement ceux qui ne l'ont jamais rencontré.
L'étrangleur d'ambassadeur français.
Un catho nordiste qui fit son beurre sur l'islamophobie supposée des gens du sud.
Co-auteur, avec RFI, du Manuel du jeune rebelle en route vers le pouvoir.
Le préféré de l'armée française - ce qui n'est pas exactement rassurant.
Un redoutable lanceur de pneus enflammés, d'après Philippe Evano.
A quelles victimes pense-t-il devant le mur des Lamentations ?
Un grand lecteur de classiques français à condition qu'ils aient un nom de station de métro.
A longtemps gardé un bouc sur le menton, par léninisme.
A trahi ou Ouattara en devenant PM de Gbagbo ou Gbagbo en devenant celui d'ADO.
L'interview la plus complaisante de toute la carrière de Thierry Ardisson.
Un des symptômes du racisme structurel et structurant de la presse française sitôt qu'il s'agit d'Afrique.
On lui doit de grands moments de pantomime politique grotesque : la marche sur la RTI - ses gens étaient armés, plusieurs soldats de l'armée ivoirienne moururent par balles ce jour-là, mais défilaient "à mains nues" -, le lancement d'un printemps africain demeuré sans écho, une entrée triomphale dans un stade vide (févrir 2011)...en attendant mieux. Assurément un bon client pour la satire.
Fils politique d'un Ouattara pourtant peu fécond sur le plan théorique.
Le PAN dans toute sa hauteur et sa proverbiale rondeur.
La trahison incarnée comme un ongle.
En bien comme en mal, on lui prête sûrement plus qu'il n'a fait.
On serait curieux de savoir ce qu'un vieux grigou malin comme Sassou pense de lui - lui qui, en privé, n'a pas de mots assez durs pour qualifier Ouattara, infoutu de comprendre qu'il valait mieux garder Gbagbo à Abidjan, pour pouvoir avantageusement négocier...
Rigole beaucoup quand on accuse Koné Katinan du casse de la BECEAO.
Lui ou Ouattara fit payer une ridicule claque de déplumés rabougris à moitié abrutis pour accueillir Claude Bartolone - le PAN français est le PAN en chef des PAN de la zone CFA.
Cuistre, fat et satisfait - ce qui lui arrive étant, avouons-le à sa décharge, inespéré.
Si ADO venait à disparaître, ce serait lui le président ivoirien. Au cas où.
Répète souvent "Moi au moins, je suis ivoirien !"
Grosse faiblesse intellectuelle sur le plan politique - éviter de le lancer sur le Panafricanisme, on atteint vite le pathétique.
Rescapé de déjà pas mal de tentatives d'assassinat. Bon ou mauvais signe.
Fâcheuse tendance à confondre la politique et les réseaux sociaux - entendez, les femmes.
Une absence de cou remarquable.
Ceux qui le feront tomber devront être plus grands que lui avec I.B.Coulibaly.
G.P