La Cour d'appel de Paris a confirmé une accusation de corruption des autorités du Niger.
Il s'agit de l'affaire dite du "Don d'Areva" qui aurait financé l'achat de l'avion présidentiel pour 23 milliards de francs CFA.
L'offre du géant français du nucléaire était intervenue au moment où il était en discussion avec les autorités de Niamey pour le renouvellement des contrats de mines d'uranium du Niger.
Ali Idrissa coordonnateur du réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire "Publiez ce que vous payez" avait dénoncé cette tentative de corruption en 2013.
Selon lui la société Areva voulait reprendre des mines et elle avait obtenu tout ce qu'elle demandait au gouvernement nigérien. "Nous sommes face à gouvernement faible vis à vis d'Areva" a expliqué Ali Idrissa.
Areva avait abandonné son don mais la présidence avait acquis un appareil pour le même montant exactement.
Il n'y a pas eu de réaction officielle nigérienne au verdict des juges français confirmant la tentative de corruption par rapport à cet achat.
Le géant français du nucléaire Areva publiera très prochainement ses résultats financiers.