Des milliers de personnes – étudiants, travailleurs et retraités – sont descendues dans les rues de Libreville, la capitale gabonaise, lundi 23 mars, dans le cadre de la grève générale qui immobilise le pays depuis des semaines, et qui touche notamment le domaine de l’éducation. En l’absence de cours, les étudiants s’inquiètent désormais de la possibilité d’une année blanche, tout en se montrant solidaires de leurs enseignants.
La grève générale a été votée le 7 février dernier par la coalition "Dynamique unitaire", qui regroupe une cinquantaine de syndicats de la fonction publique, avant d’être reconduite le 16 mars. Éducation, travaux publics, affaires sociales, impôts, douane… Tous les secteurs de la fonction publique sont concernés par le mouvement.
Les fonctionnaires souhaitent notamment que le salaire minimum passe de 80 000 francs CFA (soit 121 euros environ) à 300 000 francs CFA (soit 456 euros environ). Les retraités réclament quant à eux une revalorisation de leurs pensions, tandis que les étudiants du secondaire et du supérieur exigent le versement de bourses trimestrielles et la reprise des cours.
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