En raison de l'épidémie d'Ebola, le Maroc continue de demander un report de la CAN, qui doit avoir lieu dans le royaume début 2015. Rabat a réclamé samedi un délai d'un an.
Le Maroc campe sur ses positions. Rabat réitère sa demande de report de la CAN-2015 de football (17 janvier-8 février) et réclame un délai d'un an du fait de l'épidémie d'Ebola, et ce en dépit du refus catégorique de la Confédération africaine de football (CAF), a annoncé le ministère marocain des Sports samedi 8 novembre.
Face à "un cas de force majeure strictement sanitaire (...) le Maroc a formulé la demande de report de la CAN de 2015 à 2016, et ce après mûre réflexion", est-il écrit dans un communiqué publié au terme du délai de cinq jours octroyé par la Confédération africaine de football (CAF) au Maroc pour confirmer l'organisation de l'épreuve en janvier ou jeter l'éponge.
Une réunion de l'instance panafricaine est prévue mardi à son siège du Caire pour "prendre les décisions qui s'imposent", à la lumière de la réponse du Maroc.
Deux scénarios étaient privilégiés en cas de refus du Maroc : la tenue de l'épreuve dans un autre pays, ou son annulation pure et simple, ce qui constituerait une première.
Le royaume est "prêt pour l'organisation de la CAN sur le plan sportif, organisationnel et logistique", souligne le texte du ministère marocain des Sports, avant d'assurer : "dictée par des raisons sanitaires de la plus haute dangerosité, liées aux risque sérieux de propagation de la pandémie mortelle Ebola, la décision du Maroc s'avère parfaitement recevable".
Au terme d'une réunion de son comité exécutif le 2 novembre à Alger, puis d'entretiens le lendemain à Rabat entre le président Issa Hayatou et des responsables marocains, la CAF avait rejeté la demande de report du Maroc.
Le royaume, qui doit accueillir la CAN pour la deuxième fois, avait sollicité le 10 octobre son report en raison de la propagation du virus Ebola, qui a fait près de 5 000 morts depuis le début de l'année, essentiellement dans trois pays d'Afrique de l'Ouest (Guinée, Libéria, Sierra Leone).
Avec AFP
PS : La titraille est de la rédaction